Derniers articles

  • <Font color="#CCCC33">Éditorial du Combat social de juin 2015 : journal mensuel de l’Union départementale FO de Moselle. Lire la suite…

    La Loi Macron est un poison qu’il faut éliminer !

    Après les élections départementales de fin mars et leurs résultats cinglants, le Premier ministre affirmait de manière vindicative que ceux qui pensaient que le gouvernement allait « freiner ou stopper les réformes se trompaient ». Que ce gouvernement ignore le rejet électoral de la population, le mécontentement réel des salariés qui s’est exprimé notamment par la grève et dans la rue le 9 avril, et ensuite dans de nombreux secteurs professionnels aux niveaux national et local, pose un véritable problème démocratique.

    L’utilisation pour la deuxième fois de l’article 49-3, pour imposer la très libérale loi Macron à l’Assemblée nationale, s’inscrit dans cette logique. Effectivement le gouvernement ne peut imposer la destruction de notre modèle social républicain que par la force ! Cela ne peut se faire sans conséquence, ni sans réaction, en tout cas des organisations syndicales indépendantes qui continuent à ne défendre que le seul intérêt des travailleurs.

    Même si tout est édulcoré ou travesti, il est nécessaire que les travailleurs comprennent que nous avons à faire face à une entreprise de destruction massive tant du Code du travail, des Conventions collectives nationales, des Statuts, de la Protection sociale, des Services publics que de la République elle-même, et des organisations syndicales.

  • Commerces le dimanche : toujours plus de dérogations ! Lire la suite…

    Communiqué de presse

    Après le Conseil départemental, qui dans une délibération du 18 mai 2015 autorise l’ouverture des magasins au minimum deux dimanches supplémentaires par an pour les soldes d’hiver et d’été (quatre dimanches pour les concessions automobiles), le Préfet vient à son tour de communiquer aux organisations syndicales la liste des secteurs d’activité ayant une dérogation permanente à l’interdiction d’ouvrir les magasins les dimanches et jours fériés.

    Ainsi, aux dérogations actuelles (pharmacies, débits de tabac, vente de journaux, vente de fleurs naturelles, boulangeries, pâtisseries, spectacles, transports, hôtels, cafés et restaurants) s’ajoutent : les stations-services et les services de dépannage d’urgence ; les brocanteurs, antiquaires et bouquinistes ; les commerces de souvenirs et de produits artisanaux locaux ; les commerces d’artisanat d’art et galeries d’art ; les loueurs de véhicules et de cycles ; les commerces dans les gares ; les cybercafés ; les sandwicheries et commerces de restauration à emporter.

  • Ouverture des magasins le dimanche : FO s’oppose aux décisions du Conseil départemental et de la Préfecture Lire la suite…

    Le Conseil departemental a adopté le 18 mai dernier le nouveau statut departemental concernant l’ouverture des magasins le dimanche qui doit se substituer aux dispositions de 1956 annulées par le tribunal administratif.

    Ce statut va porter le nombre de dimanche d’ouverture à 6 : les quatre dimanches avant Noël et le premier dimanche des soldes d’hiver et d’été. De leur côté les concessionnaires automobiles auront droit à 4 dimanches supplémentaires.

    Certes, ce n’est pas encore la loi Macron qui va prévoir 12 dimanches dans le reste de la France dès son adoption, pour autant cette décision locale (6 dimanches au minimum) met déjà la réglementation en Moselle au niveau de ce qui se pratique dans toute la France ; finis donc les acquis du droit local.

    Ce dispositif va être aussi renforcé par un nouvel arrêté préfectoral qui va élargir de manière importante le nombre de catégories de commerce ayant une dérogation permanente d’ouverture les dimanches et jours fériés (52 dimanches).

    Les commerces d’alimentation qui ont obtenu pour la première fois une dérogation en 2014 (pour une surface de 120 m2) vont être gâtés car la superficie sera portée à 200 m2 : pas sûr que les salariés de ces commerces s’en réjouissent.

    Les commerces des gares pourraient également ouvrir.

    Des discussions sont en cours avec les organisations patronales sur des compensations financières (qui ne concerneraient pas les salariés des commerces ayant une dérogation permanente). FO y prendra toute sa part. Pour autant cela ne compensera jamais les effets particulièrement négatif d’un point de vue social et familial du travail le dimanche.

    C’est ce que l’union départementale FO de Moselle a rappelé au Président du Conseil departemental et au Préfet au lendemain de la réunion de consultation du 11 mai.

    À suivre la lettre :

L'édito

Frédéric Souillot : « Vivre et non survivre »

À l'occasion de différents déplacements la semaine dernière en Haute-Saône, en Seine-Maritime ou encore dans l'Hérault, nombreux sont les camarades qui ont réaffirmé leur exigence de services publics de qualité, au plus près des territoires, notamment dans la santé. On nous dit que la santé, c'est l'affaire de tous. Mais partout le même constat est fait sur la vision comptable de la santé publique, partagée par les responsables politiques. Partout, les agents hospitaliers dénoncent les (…)

- Les éditoriaux du secrétaire général / , , , , , , , , , , , ,
Lire la suite…

Dossier d'actualité

Nos permanences

Vous êtes salariés du secteur privé ou fonctionnaires, vous avez des questions sur vos droits, vous voulez les défendre et les faire respecter. Des élections professionnelles sont organisées prochainement dans votre entreprise, ou vous voulez constituer une section syndicale avec d’autres de vos collègues ;

Vous pouvez contacter et rencontrer tous les jours des responsables et des militants FO à l’Union départementale à METZ.

Mais des permanences sont également organisées dans nos Unions locales (UL) à THIONVILLE, SAINT-AVOLD, FORBACH, SARREGUEMINES et SARREBOURG.

Tout le dossier

Dossier d'actualité

Les conseillers du salariés FO

Le conseiller du salarié est appelé à intervenir pour assister les salariés à l’occasion d’un entretien préalable dans une procédure de licenciement, dans toutes les entreprises dépourvues de représentants du personnel (délégués du personnel, élus CE ou délégués syndicaux).

Tout le dossier

Dossier d'actualité

Les conseillers prud’homaux FO

Le conseil de prud’hommes est "un tribunal" chargé de trancher les litiges, nés de l’exécution (ou de la rupture) du contrat de travail, entre les salariés et leurs employeurs. Il est composé paritairement de représentants des salariés et de représentants des employeurs désignés tous les quatre ans.

En Moselle, il y a trois Conseil de prud’hommes composés de plusieurs sections - industrie ; commerce ; activités diverses ; agriculture ; encadrement : à Metz, Thionville et Forbach

Les conseiller(e)s prud’hommes sont désormais désigné(e)s par les organisations syndicales en fonction de leur représentativité syndicale dans les entreprises du secteur privé (élections régionales dans les très petites entreprises de moins de onze salariés, élections des représentants du personnel dans les entreprises de plus onze salariés, élections dans les chambres d’agriculture).

L’Union départementale FO de Moselle a désigné 19 conseillers prud’hommes : 12 à Metz, 3 à Forbach et 4 à Thionville.

Tout le dossier