Éditorial du Combat social, journal de l’Union départementale des syndicats FO de Moselle (édito adapté après le résultat du 2e tour des élections législatives...
Nous passons en peu de temps d’une situation qui laissait présager d’assez sombres perspectives, à une période pleine d’incertitudes d’un point de vue politique ; période qui évidemment suscite légitimement des interrogations sur les questions économiques et sociales qui sont du ressort du syndicat.
Ce qui est intangible par contre, c’est Force Ouvrière : ses principes, ses valeurs, ses analyses et ses revendications. Fidèles à ce que nous sommes, nous ne pouvons syndicalement que prendre acte des résultats des élections législatives - des deux tours des élections législatives – et de réaffirmer dès lors ce que nous avons dit et écrit depuis plusieurs semaines dès le résultat des élections européennes.
Nous n’avons donc, à aucun moment et parce que nous sommes attachés à l’indépendance syndicale, donné de consigne de vote ; nous ne regrettons rien. Nous l’avons toujours dit, nous ne sommes pas des directeurs de conscience, et ce n’est pas au syndicat, nous en sommes convaincus, de prendre parti dans un scrutin politique et de tenter de diriger la classe ouvrière en la matière.
Par contre, ne pas donner de consigne de vote, rester indépendant ne signifie pas pour autant être muet. Et nous avons rappelé que le syndicalisme ne saurait être indifférent à la forme de l’État, tout simplement parce qu’il ne peut exister en dehors d’un régime démocratique.