L’allocution télévisée du président de la République hier ne peut que nous interpeler car, comme d’autres, les organisations syndicales ont été interpelée au nom de " la Patrie ".
Pour Émmanuel Macron, il va falloir prendre « des décisions sans précédent depuis des décennies sur notre agriculture, notre recherche, notre industrie, toutes nos politiques publiques ». Selon lui, « Nous ne pouvons pas avoir les mêmes débats que naguère, c’est pourquoi (il a) demandé au 1er ministre et à son gouvernement (d’agir) ». Il invite « les forces politiques, économiques et syndicales du pays à faire des propositions à l’aune de ce nouveau contexte ». « Les solutions de demain, ne pourront pas être les habitudes d’hier » dit-il.
Le président de la République appelle donc à l’union nationale, derrière lui et derrière le programme d’austérité que doit conduire le gouvernement pour financer la défense, les chars, les bombes, les munitions.
C’est dans ce cadre évidemment que se poursuit le conclave sur les retraites alors que Macron avait déjà appelé les français, il y a plusieurs jours lors du mini-sommet européen sur l’Ukraine, à faire des sacrifices pour financer la défense (donc la guerre) en prenant comme exemple à suivre le Danemark qui réfléchit à passer l’âge de la retraite à 70 ans.
Il y a quelques jours, la Confédération FO avait quitté le conclave sur les retraites au nom de l’indépendance syndicale et du refus d’accompagner une nouvelle réforme des retraites, et c’est tant mieux ; y rester revient à cautionner la marche à guerre et le démantèlement à venir de notre modèle social.
Aujourd’hui, la Confédération FO répond à Macron : « Pain, Paix, Liberté ! »
/// Justifier la casse de notre Modèle social en jouant sur la peur de la guerre : pour FO, c'est non !...
Publiée par FO Moselle sur Vendredi 7 mars 2025