COMMUNIQUÉ Le Sénat vote un amendement reportant l’âge de départ en retraite à 63 ans : comme FO l’a rappelé lors de la dernière Assemblée générale des syndicats de Moselle du 13 octobre dernier, "si le gouvernement s’engage une nouvelle fois dans cette voie, il trouvera les travailleurs face à lui !"

, par Udfo57

Les sénateurs LR ont proposé et fait adopter samedi 14 novembre un amendement intolérable dans le cadre de la discussion du projet de loi de financement de la sécurité sociale.

Il s’agit pour eux, qui n’en sont pas à leur coup d’essai en la matière quand ils étaient aux manettes, de reporter progressivement l’âge de départ en retraite à 63 ans jusqu’en 2025, et d’accélérer l’allongement de la durée de cotisation à 43 annuités à partir de la génération 1965. C’est la situation financière liée aux conséquences sur l’emploi de la crise du Covid et des exonérations massives dont ont bénéficié les entreprises qui servent une fois encore de prétexte à ce coup de force intolérable.

Pour FO, les salariés et agents publics ne doivent pas subir les conséquences de cette crise. S’il a des centaines de milliards d’euros disponibles pour les entreprises, le gouvernement doit garantir notre protection sociale et les droits des salariés ; les retraites, la sécurité sociale et l’assurance chômage qui subissent et amortissent les conséquences de la crise sanitaire et économique et permettent ainsi à tous de vivre décemment.

Certes cet amendement a peu de chance d’aboutir. Le gouvernement et sa majorité ne voudront probablement pas mettre le feu aux poudres dans le contexte actuel.

Mais l’Union départementale FO de la Moselle, tout comme la Confédération, n’oublie pas que le gouvernement se refuse à abandonner de manière totale et définitive sont projet de réforme des retraites qui conduirait, par le système universel par points à faire travailler les salariés de plus en plus longtemps et à rendre encore plus précaires ceux qui le sont déjà.

Comme FO l’a rappelé lors de la dernière Assemblée générale des syndicats de Moselle du 13 octobre dernier, "si le gouvernement s’engage une nouvelle fois dans cette voie il trouvera les travailleurs face à lui !"