GRÈVE RECONDUCTIBLE SUR LES SITES TOTAL RAFFINAGE ET PÉTROCHIMIE : en Moselle, la grève à l’appel de FO est bien suivie sur le site de Carling !

, par Udfo57

L’Union départementale FO Moselle apporte son entier soutien aux grévistes.

Les négociations annuelles obligatoires dans le Groupe TOTAL se sont terminées sur un constat d’échec plus qu’amer pour les salariés du groupe, première entreprise du CAC 40 dont les bénéfices 2016 se sont montés à près de 8 milliards d’euros ; rappelons que les dividendes versés par les entreprises du CAC 40 à leurs actionnaires en 2016 ont atteint les records de 2007 avant la crise financière, et que les résultats 2017 sont déjà supérieurs en prévision.

Dans ce contexte économique plus que favorable, le Groupe TOTAL s’est contenté d’une provocante augmentation générale des salaires de 0,9 % et d’une poignée de mesures individuelles insignifiantes.

Aucune organisation syndicale n’a accepté de signer et la direction a pris une mesure unilatérale insultante.

Les syndicats FO sur les différents sites ont pris leur responsabilité en convoquant des assemblées générales et ont appelé à la grève pour une durée initiale de 48 heures avec la mise en « mini technique » des usines, sans expéditions et sans travaux. A Carling, les adhérents FO qui s’étaient réunis la semaine dernière en assemblée générale avaient déjà voté à l’unanimité le principe de la grève.

Le rapport de force s’est donc engagé sur plusieurs sites en France à compter du 13 décembre (la CGT appelle également sur la consolidation de la convention collective). C’est donc le cas à Carling, où dans plusieurs secteurs de l’usine, les salariés postés sont en grève à 100 %.

L’Union départementale FO de Moselle apporte son soutien au syndicat FO, à ses militants et à l’ensemble des salariés en grève.

Dans de nombreux secteurs d’activité, partout en France, la colère des salariés monte sur les salaires, leurs conditions de travail, leurs droits et garanties collectives bafoués. De la même manière que nos camarades d’Onet à Fameck il y a quelques jours, les salariés montrent qu’ils ne sont pas abattus.