Formation sur les ordonnances Macron à FO Moselle : combattre la régression sociale !

, par Udfo57

Une soixantaine de militants FO étaient présents, vendredi 16 février à Metz, à la première journée de formation sur les conséquences des ordonnances Macron en termes de relations sociales dans l’entreprise, de négociation et surtout sur les questions des instances représentatives du personnel (formation organisée par l’Union départementale de Moselle avec Technologia expertise).

Cette formation a été l’occasion de rappeler d’un côté les conséquences de la suppression de la hiérarchie des normes et du principe de faveur qui mettent en cause le Code du travail et les conventions collectives, et de mettre en évidence la remise en cause des organisations syndicales au travers du nouveau Comité social et économique.

Indépendamment des modalités de fonctionnement et de la complexification des procédures, quelques chiffres peuvent suffire, à eux-seuls, à illustrer l’impact destructeur des ordonnances Macron. La mise en oeuvre du Comité social et économique va conduire à la perte de 200.000 représentants du personnel sur 700.000 aujourd’hui élus ; de fait, 35.000 camarades FO auront perdu leur mandat au 31 décembre 2019 lorsque tous les CSE auront été installés. Rien que cela !

Bien entendu, il a été impossible d’aborder tous les sujets en une journée. Mais il est du rôle de l’organisation de poursuivre la formation et de donner tous les outils aux militants pour résister et combattre.

L’Union départementale organisera notamment des formations à la négociation des protocoles d’accord préélectoraux à l’Union départementale à Metz et dans chaque Union locale du département.

Mais au bout du compte, c’est encore et toujours la question de la construction du rapport de force qui est posée : pour l’abrogation des Ordonnances Macron, de la loi El Khomri, de toutes les lois de régressions sociales, et pour combattre toutes les réformes à venir qui cassent le cadre collectif de travail au profit de l’individualisation et du chacun pour soi.