Ces surcoûts vont aggraver de manière dramatique la situation financière de ces établissements déjà étranglés qui ont supprimé de nombreux postes dans les services, notamment en 2014.
Les syndicats FO rappellent que les députés ont voté en 2014 un texte interdisant aux collectivités locales et aux hôpitaux d’attaquer les banques à l’origine de ces emprunts toxiques. Si le gouvernement ne prend pas ses responsabilités, ce sont inévitablement les malades et les personnels qui vont trinquer.
FO n’acceptera pas que les hôpitaux soient liquidés, que des emplois soignants ou non soignants soient détruits, que les conditions de travail et la qualité des soins soient bradées pour permettre aux banques et aux marchés financiers de continuer à faire des bénéfices colossaux.
C’est pourquoi les syndicats FO des deux hôpitaux ont déposé un préavis de grève pour le 19 février 2015. Ils organisent dès maintenant une délégation au siège de DEXIA, à l’Assemblée nationale et au Ministère de la Santé pour exiger des garanties pour leur avenir.