Les élus du Comité d’entreprise de la Société SONOPRESS France à Forbach sont convoqués à une réunion extraordinaire du Comité d’entreprise lundi 9 janvier avec à l’ordre du jour la mise en œuvre d’un plan de licenciement économique.

Même si la situation économique n’est pas florissante dans ce secteur d’activité, ce qui avait d’ailleurs justifié, en septembre, le recours à un droit d’alerte par les élus du CE, les syndicats FO, CGT et CFDT de la Société SONOPRESS dénoncent cette procédure de restructuration qui devrait conduire à fermer totalement le site de production de FORBACH et conduire au licenciement des 51 salariés (150 salariés encore il y a Quatre ans).

Au moment où le chômage explose, en particulier en Lorraine, et alors même que la crise a frappé particulièrement l’industrie (plus de 17.000 emplois perdus en trois ans et 42.800 sur la dernière décennie), les syndicats FO, CGT et CFDT considèrent que le maintien de l’emploi et de l’activité industrielle est une priorité.

Cette priorité doit être garantie par le groupe allemand BERTELSMANN qui détient la société SONOPRESS France et qui est, elle, dans une santé financière florissante, ainsi que par l’État qui ne peut continuer à laisser l’industrie mourir dans le bassin houiller.

Les syndicats rappellent que, selon le dernier rapport du Conseil économique, social et environnemental de Lorraine, le bassin houiller a perdu 20,6 % de ses emplois industriels en 10 ans ; pour les syndicats, la perte de son emploi dans cette situation économique est particulièrement préoccupante, et donc totalement inacceptable.

Les syndicats feront tout pour défendre l’emploi, les droits des salariés, et des conditions d’existence dignes.