Comme le relève la Confédération FO dans le communiqué de presse paru hier (document en pièce jointe), ce texte de régression sociale vient porter un coup quasi fatal au principe de faveur et à la hiérarchie des normes qui est un des piliers de notre modèle social ; modèle arraché par les travailleurs au gouvernement de Front populaire en 1936. Ce gouvernement « dit de gauche » vient donc de remettre en cause de manière autoritaire 80 années de droit du travail et de conquêtes sociales.
Chacun a bien compris que celui-ci ne s’arrêterait pas là. En effet la Commission Badinter, missionnée par Manuel Valls, continue son travail de réécriture de la totalité du Code du travail selon les principes fixés par la loi Travail : la suprématie des accords d’entreprises.
Nous le disons à nouveau : 49-3 ou pas, nous pouvons toujours empêcher cette loi de s’appliquer !
La revendication de Force Ouvrière, qui est celle de l’ensemble des organisations syndicales qui constituent le front de résistance à la loi Travail, reste l’abrogation de la loi et elle le restera.
Notre combat doit donc, et va donc, continuer, le plus rapidement possible : une nouvelle journée de mobilisation est prévue le 15 septembre.
Nous ne baissons pas les bras, et, libres et indépendants, nous ne nous en remettrons pas aux aléas de quelconques échéances électorales. Avec FO et avec leurs organisations syndicales, les travailleurs devront prendre leur avenir en main.