L’Union départementale FO Moselle décline l’invitation de François Hollande

, par Udfo57

Le Chef de l’État a planifié demain un déplacement en Moselle qui s’apparente à un plan de communication pour tenter vainement de justifier, notamment auprès des salariés et des organisations syndicales de Florange, les multiples renoncements du gouvernement face aux multinationales comme le groupe Mittal, à la finance et aux injonctions de la Commission européenne.

Le syndicat FO d’ArcelorMittal saura à cette occasion lui rappeler ce fait incontestable gravé dans le marbre d’une stèle.

En parallèle, l’Union départementale FO Moselle a été invitée à participer à un « échange » que le président de la République aura avec les chefs d’entreprises en préfecture de Metz. Cette mini conférence sociale locale de circonstance sera suivie d’un « déjeuner républicain ».

L’Union départementale FO Moselle a décliné l’invitation à cette assemblée dans les « salons dorés » de la préfecture qui n’a d’autre objectif que de faire croire à un prétendu dialogue social sur des orientations économiques et sociales que FO ne partage pas.

Pour autant, Force Ouvrière Moselle tient à rappeler ses analyses et positions à commencer par une condamnation du projet de loi appelé abusivement « Florange » dans la mesure où en aucun cas il n’aurait permis le maintien de la sidérurgie et des hauts fourneaux ; de même ce n’est que de la poudre aux yeux alors que les entreprises continuent de fermer en Moselle, que les destructions d’emplois et les licenciements se poursuivent.

FO rappelle sa revendication sur la nationalisation et l’intervention totale ou partielle de l’État dans le capital des entreprises de filières stratégiques, dans une perspective de développement économique et de préservation de l’emploi.

Par ailleurs, FORCE OUVRIERE condamne de la manière la plus ferme la logique d’austérité et de prétendue compétitivité dans laquelle se sont enfermés le gouvernement et le président de la République, qui conduit à multiplier les cadeaux aux entreprises en réduisant le coût du travail et donc les droits et garanties des salariés.

Cela se traduit aujourd’hui par le projet de loi de réforme des retraites qui poursuit et aggrave les précédentes menées par des gouvernements de droite. Cette nouvelle contre-réforme est une régression sociale supplémentaire qui va obliger les salariés à travailler toujours plus longtemps.

FO Moselle ne l’accepte pas et exige le retrait de ce projet de loi. Les militants du département participeront d’ailleurs en nombre à un rassemblement national à l’assemblée nationale le 15 octobre prochain.