Pour FO la multiplication et la surenchère d’annonces voire de promesses qui dans le cas de Gandrange n’ont pas été tenues, ne suffisent pas et les réponses devront être concrètes et se traduire par de réelles garanties. Pour FO, il faut dans un premier temps redémarrer et assurer la continuité des hauts fourneaux, mais aussi prévoir les investissements nécessaires à l’avenir du site et plus largement à la défense de l’industrie française. Il y a donc, pour FO, nécessité d’une politique industrielle nationale ambitieuse. Pour cela, FO insiste de nouveau sur le renforcement de l’intervention publique pour l’industrie et pour la création d’une réelle banque nationale pour l’industrie ayant pour vocation de coordonner les fonds nationaux existants. Le cas d’ArcelorMittal est une illustration de cette nécessité.
Paris, le 22 février 2012