GRÈVE NATIONALE DANS LES HÔPITAUX, LE SECTEUR SOCIAL ET MÉDICO SOCIAL MARDI 8 NOVEMBRE ET RASSEMBLEMENT À METZ DEVANT L’ARS

, par Udfo57

Les agents des hôpitaux publics et privés, des Ehpad, des établissements sociaux et médicaux sociaux étaient en grève le 8 novembre à l’appel de leurs syndicats FO, CGT et Solidaires pour dénoncer les politiques d’austérité menées depuis des années par tous les gouvernements. Celles-ci conduisent à sacrifier tous ces secteurs au détriment des conditions de travail des personnels et des conditions de sécurité des patients et des usagers.

Entre la tarification à l’activité, les restrictions budgétaires (de l’État et des collectivités territoriales), entre la loi Touraine et le pacte de responsabilité qui continuent à faire des dégâts, ou encore la mise en oeuvre des groupements hospitaliers de territoires qui vont créer des monstres au détriment de structures de proximité, entre les restructurations, les fusions, les réorganisations, les suppressions massives de postes, l’hôpital et le secteur social et médico social sont en situation d’extrême danger.

C’est ce que sont venus expliquer hier 300 agents, majoritairement FO, devant la Direction territoriale de l’Agence régionale de santé à Metz, qu’une centaine de personnes ont envahi pendant que la délégation syndicale était reçue.

Monique François et Emmanuel Tinnes, responsables FO Hospitaliers en Moselle, ont dénoncé cette situation et face au mutisme de l’administration ont affiché haut et fort que FO était déterminée à monter sur Paris.

Dans le cortège étaient présentes de nombreuses infirmières (organisées ou non), certaines libérales. La situation des infirmières à l’hôpital est particulièrement difficile, et leur mobilisation est tout à fait légitime. Mais pour l’Union départementale FO de la Moselle, c’est tout le système de santé qui est menacé par la politique libérale du gouvernement. La situation de tous les agents des hôpitaux, des Ehpad et autres établissements est tout aussi catastrophique et leur mobilisation tout aussi légitime ; ni plus, ni moins, mais pourtant d’eux, la presse a peu parlé.