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  • Communiqué de FO Moselle après l’intervention du président de la République Lire la suite…

    Au-delà du côté mélodratique de l’intervention du président de la République, et de son message surréaliste plusieurs fois répétés : « nous sommes en guerre », il est évident que toutes les mesures doivent être mises en place pour assurer la santé et la sécurité de tous.

    Le gouvernement a décidé de mettre en place un confinement qui, s’il n’est pas total, est d’un niveau très élevé puisque tout déplacement qui ne pourrait être justifié pourrait être sanctionné par une amende.

    Du point de vue du travail, la règle impérative est le télétravail pour tous les postes qui le permettent. Dans tous les autres cas, l’organisation du travail doit être revue pour limiter les interactions et assurer la santé et la sécurité des salariés.

    L’Union départementale appelle ses syndicats et sections syndicales à agir et intervenir :

     Pour que toutes les mesures soient prises par les employeurs pour protéger la santé et la sécurité au travail, notamment des salariés à la santé plus fragile ;
     Pour préserver les conditions de travail et de rémunération ;
     Pour permettre la garde des enfants à domicile.

    Tous les syndicats et sections syndicales FO doivent veiller à ce qu’aucun salarié ne soit pénalisé, notamment au travers des primes de présentéisme ou d’assiduité qui ne doivent pas être réduites du fait des absences. Tous doivent rester vigilants sur les obligations de réunion et de consultations des instances représentatives du personnel pour permettre de garantir les droits des salariés et l’expression du syndicat et des revendications.

    Demain une audioconférence est organisée avec la Direccte Grand Est avec les organisations syndicales et patronales. FO rappellera ses exigences en ces matières et l’arrêt immédiat de toutes les procédures de licenciement, quelle que soit leur nature.

    Le président de la République a annoncé aussi le report des nouvelles – et inacceptables – règles d’indemnisation de l’assurance chômage et la suspension de la discussion parlementaire sur le projet de réforme de la retraite par points.

    Pour l’Union départementale FO, il s’agit de la moindre des choses dans cette période de confinement. Les confédérations syndicales nationales ont décidé hier d’annuler l’appel à la journée de grève interprofessionnelle du 31 mars prochain. Toutefois, nos revendications ne sont ni en quarantaine ni en confinement…

    Nous continuons à revendiquer le retrait pur et simple de la réforme des retraites et de celle de l’assurance chômage. Et nous ne lâcherons pas !

    Les gouvernements qui se sont succédé depuis des années ont mis à mal notre protection sociale et les services publics républicains, au premier rang desquels l’hôpital public. Les grèves de ces derniers mois dans les hôpitaux ont mis en lumière les difficultés croissantes de fonctionnement au quotidien du système hospitalier ; ces difficultés sont le résultat des politiques d’austérité que nous avons dénoncées, des suppressions massives de lits et d’emplois.

    Pour FO, tous les moyens doivent être donnés à l’hôpital pour faire face à la situation actuelle, et les contre-réformes dont il a fait l’objet doivent être abrogées, il est impératif de sortir l’hôpital de la logique comptable et gestionnaire dans laquelle il est aujourd’hui : des lits et des postes doivent être massivement créés, des moyens d’investissements doivent être engagés, le travail et le dévouement des personnels doivent être enfin reconnus par des augmentations de salaire. Si les personnels hospitaliers sont des "héros" selon le président de la République, FO saura rappeler que les héros ne peuvent pas être maltraités...

    L’Union départementale FO de la Moselle, avec sa confédération et ses syndicats, continuera à combattre pour défendre notre modèle social et pour que cesse maintenant le pillage de notre protection sociale collective et de nos services publics.

  • Nos bureaux temporairement fermés au public ! Lire la suite…

    Compte tenu de la propagation de l’épidémie de coronavirus, et des mesures prises par le gouvernement en la matière, l’Union départementale a décidé de fermer ses locaux au public et d’annuler toutes les permanences juridiques. Par contre, le syndicat reste joignable par téléphone et par courriel.

L'édito

Frédéric Souillot : « L'enfer est pavé de bonnes intentions »

La semaine dernière, j'étais présent à la manifestation devant l'Assemblée nationale, au son des poêles et des casseroles transformées en percussions, en soutien aux camarades métallos du groupe SEB notamment, des camarades de FO-Tefal venus de Rumilly en Haute-Savoie, mais aussi d'Écully (Rhône), de Tournus et Is-sur-Tille en Bourgogne ou encore de Lourdes (Hautes-Pyrénées).
En cause, une proposition de loi débattue à l'Assemblée nationale visant à interdire l'ensemble des substances (…)

- Les éditoriaux du secrétaire général / , , , ,
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Dossier d'actualité

Nos permanences

Vous êtes salariés du secteur privé ou fonctionnaires, vous avez des questions sur vos droits, vous voulez les défendre et les faire respecter. Des élections professionnelles sont organisées prochainement dans votre entreprise, ou vous voulez constituer une section syndicale avec d’autres de vos collègues ;

Vous pouvez contacter et rencontrer tous les jours des responsables et des militants FO à l’Union départementale à METZ.

Mais des permanences sont également organisées dans nos Unions locales (UL) à THIONVILLE, SAINT-AVOLD, FORBACH, SARREGUEMINES et SARREBOURG.

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Dossier d'actualité

Les conseillers du salariés FO

Le conseiller du salarié est appelé à intervenir pour assister les salariés à l’occasion d’un entretien préalable dans une procédure de licenciement, dans toutes les entreprises dépourvues de représentants du personnel (délégués du personnel, élus CE ou délégués syndicaux).

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Les conseillers prud’homaux FO

Le conseil de prud’hommes est "un tribunal" chargé de trancher les litiges, nés de l’exécution (ou de la rupture) du contrat de travail, entre les salariés et leurs employeurs. Il est composé paritairement de représentants des salariés et de représentants des employeurs désignés tous les quatre ans.

En Moselle, il y a trois Conseil de prud’hommes composés de plusieurs sections - industrie ; commerce ; activités diverses ; agriculture ; encadrement : à Metz, Thionville et Forbach

Les conseiller(e)s prud’hommes sont désormais désigné(e)s par les organisations syndicales en fonction de leur représentativité syndicale dans les entreprises du secteur privé (élections régionales dans les très petites entreprises de moins de onze salariés, élections des représentants du personnel dans les entreprises de plus onze salariés, élections dans les chambres d’agriculture).

L’Union départementale FO de Moselle a désigné 19 conseillers prud’hommes : 12 à Metz, 3 à Forbach et 4 à Thionville.

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