En complément de la manifestation nationale à Paris à laquelle ont participé 250 adhérents FO du département, l’Union départementale FO de la Moselle, en lien avec ses syndicats de fonctionnaires, a tenu un rassemblement d’une centaine d’adhérents et militants FO (selon la police) : enseignants du premier et second degré, agents des directions départementales interministérielles (ex équipement, Voies Navigables de France), ingénieurs des Travaux publics de l’État et des collectivités territoriales, agents du CEREMA Est (ancien services techniques des Ponts et chaussées, de l’équipement et maintenant du ministère de l’environnement), personnels civils de la défense, agents des finances publiques, agents territoriaux (conseil départemental et conseil régional), agents publics de la Poste, salariés de l’action sociale et de la sécurité sociale...

Le secrétaire général de l’Union départementale FO Moselle a rappelé le contexte qui a conduit à cette décision de ne pas participer à la manifestation organisée à Metz par la CGT Santé : d’abord parce que la priorité a été donnée à la manifestation nationale des hospitaliers à Paris, mais surtout en raison de la présence de la Cfdt Santé Sociaux Moselle à cette manifestation : comment en effet participer à une quelconque action avec une organisation syndicale qui a soutenu la totalité des contre réformes gouvernementales - du soutien au pacte de responsabilité à la loi travail, en passant par la MAP, la réforme territoriale, et les différentes restructurations touchant les administrations et les statuts des fonctionnaires.

Plusieurs intervenants se sont succédé : au nom de l’Union départementale FO, au nom des syndicats FO de la santé, au nom des syndicats FO de fonctionnaires, au nom des personnels du ministère de l’environnement, au nom des ingénieurs de l’État, au nom de l’intersyndicale FO et CGT du CERAMA Est (contre un projet de délocalisation du site de Metz), au nom du syndicat des lycées et collèges, au nom des personnels de la sécurité sociale.

Toutes et tous ont rappelé les attaques portées contre les services publics et les agents par les politiques d’austérité du gouvernement. Toutes et tous ont affirmé leur détermination à ne rien lâcher, à continuer à revendiquer et à combattre en toute indépendance avant et après les échéances électorales à venir.