Le rassemblement militant a été l’occasion de réaffirmer publiquement les positions et revendications de FO qui ne changent pas selon la couleur politique du gouvernement, et aussi de revenir sur 10 ans de politiques de régression sociale et d’attaques généralisées contre les droits des salariés, chômeurs et retraités. Face à la volonté du patronat et des gouvernements de détruire méthodiquement les acquis de 1936 et 1945, Le secrétaire de FO Moselle a considéré qu’il fallait prendre conscience que depuis plusieurs années nous avons construit, nous aussi méthodiquement, un axe de résistance avec la CGT, Solidaires et la FSU ; axe de résistance qui s’oppose à la logique patronale et celle de la Commission européenne.
C’est ainsi que pour FO, nous avons donné corps à un mouvement de fond qui a permis une prise de conscience par une grande majorité de salariés de l’extrême nocivité des politiques libérales qui conduisent à l’austérité, et en même temps de la nécessité pour les salariés de ne compter que sur leurs propres forces et leur capacité à résister.
Cette prise de conscience permet aussi d’éclaircir les questions syndicales sur le fait qu’il y a clairement deux camps : Celui des syndicats qui accompagnent. Ce camp c’est celui de la résignation et de la capitulation.
L’autre camp, celui de FO, de la CGT et d’autres, est celui de la résistance, du combat et de la détermination.
Pour conclure et dans le contexte particulier des élections présidentielles, FO a rappelé la responsabilité de tous les gouvernements successifs dont les politiques libérales sont les responsables de la montée des phénomènes de rejet de l’autre. FO s’est opposée également à la logique de culpabilisation alors que ce sont les gouvernements qui ont failli et sont clairement à l’origine de cette situation. Le secrétaire de l’Union départementale a rappelé que FO ne donnerait aucune consigne de vote, mais a réaffirmé les valeurs du syndicalisme Force Ouvrière, attachée à la laïcité et à la séparation des Églises et de l’État. Pour FO, le syndicalisme que nous portons rejette toute forme de discrimination, tout racisme, toute xénophobie, tout antisémitisme qui sont étrangers à son histoire. Par contre, le syndicat se refuse d’être le directeur de conscience des adhérents, des salariés et des citoyens. Il rejette aussi les moralisateurs, dégoulinants de pseudos bons sentiments, qui s’acharnent aujourd’hui de toutes parts.
Compte tenu de la situation et des mesures graves inévitablement à venir quel que soit le résultat électoral, FO a conclu sur la nécessité d’engager toutes ses structures, tous ses militants, tous ses syndiqués à être vigilants et mobilisés : nous sommes en état d’urgence sociale, et la Confédération FO, comme elle l’a décidé début avril, saura prendre dès nécessaire toutes les dispositions et initiatives qu’exigerait la situation.`
Pas de consignes de votes, mais action et le combat !